La Cadière d’Azur : un village à découvrir !
L’histoire du village
De la Préhistoire au Haut Moyen-âge
Le terroir de la Cadière d’Azur a été fréquenté dès l’Époque Néolithique, comme en témoignent les haches et herminettes en diorite ou serpentine, et les lames et grattoirs en silex que l’on rencontre dans les quartiers des Luquettes et des Paluns, et les rares tessons de céramique modelés découverts au quartier de Fontanieu.
L’Age de Bronze ne nous a pas laissé de traces tangibles.
Par contre, au Premier Age du Fer, à partir des VII° et VI° siècles avant notre ère, le territoire est occupé par des Celto-Ligures, de la tribu des Camatulici, dont les habitats de hauteur, les plus importants de la région, étaient situés à La Courtine d’Ollioules et au Mont Garou (actuellement sur la commune de Sanary) tout proche. Au quartier de Fontanieu qui lui fait face, a été découvert un petit habitat de cette époque, en relation certaine avec lui, et dont le matériel fournit une datation remontant, pour les débuts au dernier quart du VI° siècle av. J.C.. C’est là le plus ancien habitat sédentaire localisé jusqu’à maintenant sur le territoire de La Cadière. Là apparaissent les premières céramiques d’importation massaliètes et étrusques, témoins des échanges entre indigènes et marchands grecs de Marseille, et peut-être des pillages et autres actes de piraterie auxquels les indigènes se livraient fréquemment aux dépens de ces mêmes marchands phocéens !
La Cadière du Moyen-âge au milieu du XXème siècle
Une petite agglomération est née. Elle se nomme Cathedra (mot qui signifie siège ou lieu de repos, ou de refuge). On trouve cette dénomination dans les anciennes chartes jusqu’au XII° siècle. On écrira plus tard Cadiera en provençal ancien Cadeira qui est synonyme de chaise, et enfin Cadière.
Une autre hypothèse quelques fois avancée donne pour origine du nom la proximité des champs de genévriers oxycèdre ou Cade en provençal.
Par acte du 31 Octobre 977 ainsi que le précisent les récents travaux historiques du père Amargier, l’évêque de Marseille investit les moines de Saint-Victor de ses droits sur la chapelle de Saint-Côme et Saint-Damien et ses dépendances, c’est-à-dire d’une grande partie du territoire que ces moines défrichent et cultivent.
Des démêlés s’ensuivent avec la Maison des Baux, possesseur en premier lieu du terroir. Peu à peu cependant la Bourgade s’accroît et se développe sous la domination pacifique des moines de Saint-Damien.
Son patrimoine
- Les 3 portes des seconds remparts du village : portes St Jean (XIV°, dont ses vantaux sont inscrits à l’Inventaire des Monuments historiques), de la Colle (XIV°) et Mazarine (XVII°)
- Son église St André du XVI° siècle,
- Sa tour de l’Horloge du XVI° siècle…
Vous jouirez également tout le long de cette visite de magnifiques points de vue sur le vignoble AOP Bandol, le massif de la Sainte Baume, mais aussi sur la baie de Saint-Cyr-les-Lecques ainsi que la baie des Anges de La Ciotat.
Partez à la rencontre de la Provence
Sa campagne offre des paysages en restanques accueillant de nombreux vignobles et oliveraies. Les promenades dans la forêt du Défends permettent de découvrir la flore méditerranéenne et proposent de magnifiques points de vue sur la mer Méditerranée et les collines environnantes.
De nombreux peintres sont venus capter la lumière spécifique du ciel bleu azur de La Cadière, comme André Lhote ou encore Robert Wogenscky. Aujourd’hui encore cette cité inspire des artistes et artisans d’art qui s’y sont installés.